Hier matin, je me suis réveillée avec un début d’infection urinaire (ça commence bien t’as vu?). Avec une amie, nous avons décidé d’aller prendre le petit déj’ en ville, et d’en profiter pour passer à la pharmacie pour prendre des conseils avant que j’aille chez le médecin. Sauf que mon chien en avait décidé autrement et ne voulait pas nous voir partir… Après avoir fait des bêtises dans la maison, le voilà qui profite d’une porte ouverte pendant qu’on nettoyait pour s’échapper ! Je sors pour le rappeler, mais plus je le rappelais, plus il se sauvait… Je me suis donc retrouvée à « courir » après lui et à stresser d’imaginer une voiture passer à ce moment là (même s’il n’y a pas beaucoup de circulation dans ce coin…). Finalement, j’ai réussi à le récupérer et nous voilà parties.

Le stress a mis beaucoup de temps à redescendre. J’ai commencé à avoir mal au ventre dans la zone commerciale. Nous avons pris un délicieux petit déj’ (le chocolat créole, c’est carrément divin!) puis nous sommes donc passées à la pharmacie et nous avons aussi fait quelques achats pour mon petit poisson. Le tout a été entrecoupé d’allers-retours aux toilettes et de douleurs dans le ventre.

Les douleurs sont allées crescendo et le repas du midi a été très difficile. J’ai eu beaucoup de mal à manger (j’avais mal toutes les 5 à 10 min quand même) et l’apogée a été atteinte lorsque je me suis levée de table. Mon mari m’a trouvée très pâle et a trouvé étrange que mon ventre soit tout de travers sur la droite (Eh oui, c’était des contractions et comme l’utérus est naturellement plutôt sur la droite, une fois tout contracté, on le voyait bien se dessiner…).

Là j’ai eu peur.

Je trouvais que ça se rapprochait et s’intensifiait beaucoup et j’avais peur de trop attendre et que DNLP refasse surface… Nous sommes donc allés aux urgences.
J’ai été rapidement prise en charge, et finalement une fois allongée au calme avec deux comprimés de Spasfon, les douleurs ont perdu en intensité. L’écho du col n’a rien montré d’inquiétant et le médecin m’a simplement conseillée de bien me reposer.

Une fois rassurée je me suis sentie bête d’être venue « pour rien » (puisqu’au final tout allait bien)

Mais finalement vu les douleurs et l’état (physique et psychologique) dans lequel j’étais, je me dis que c’était mieux d’y aller pour rien et d’être rassurée que de ne pas y aller et risquer le pire…