Ca change tout et ça ne change rien

Avant d’être enceinte, quand je m’imaginais comment pourrait être ma vie avec un enfant, j’avais les idées bien arrêtées sur certaines choses. Je pensais que faire de telle ou telle façon, comme faisaient mes amies, pourrait me déranger. Je croyais que mes envies, mes priorités mon mode de fonctionnement seraient les mêmes, avec juste un bébé en plus, comme une valeur ajoutée.

Et puis mon petit rayon de soleil a débarqué et les choses ont changé (évidemment). Je ne me suis pas métamorphosée du tout au tout, non, mais beaucoup de choses que je trouvais inconcevables avant sont venues très naturellement !
Comme dit mon amie Lucette, un bébé ça change rien et ça change tout…

Florilège d’exemples :

- Je fais des gardes de nuit, des 12h d’affilée et souvent deux gardes à la suite. Avant, je ne comprenais pas comment faisaient les mamans de mon entourage pour réussir à ne presque pas dormir après leurs gardes (et entre deux nuits) moi qui suis du genre marmotte et ai un besoin énorme de sommeil, ça me semblait irréalisable ! Et puis, je rentre de ma nuit et à midi je suis déjà debout et je me dépêche de me préparer pour aller récupérer ma paupiette, parce qu’elle me manque trop… Alors oui, je suis plus fatiguée qu’avant, mais pas autant que j’aurais pu le croire !

- Avant, je me disais « j’essaierai d’allaiter, et ça marchera le temps que ça marchera ». Et puis voilà, ma fille naît, je la mets au sein et du départ tout se passe super bien. Je reprends le travail (plus tôt que ce que j’avais prévu) et voilà que j’ai peur pour mon allaitement, peur qu’il se termine alors qu’on ne l’aurait pas choisi, je me surprends à y tenir énormément, à partir en vrille quand mon mari évoque l’éventualité de lui donner un biberon de lait artificiel si jamais je n’arrive pas à tirer suffisamment de lait, et à en rêver la nuit (dans mon rêve quelqu’un avait réchauffé plusieurs pots de mon lait, qui allaient donc devoir être jetés, j’étais furieuse!)…

- Avant, je me disais que je n’aurais pas de problème pour la faire garder, que ça me permettrait d’avoir un peu de temps pour moi. Si je n’ai aucun problème à la laisser à son papa pour quelques heures, la quitter pour aller travailler ou la mettre chez la nounou est un vrai déchirement. C’est beaucoup plus violent et difficile que tout ce que j’aurais pu imaginer. C’est bien simple, je n’en ai pas envie, mais alors pas du tout ! J’aimerais pouvoir être avec elle à chaque instant pour ne pas rater une miette de ce qu’elle peut faire… Je pense à elle énormément et elle me manque ! Je n’ai qu’une hâte : rentrer et la serrer dans mes bras !

Et j’imagine que ce n’est que le début…

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Ma première fête des mères

Pour cette première fête des mères, j’ai été bien gâtée : un resto et une jolie paire de boucles d’oreilles.

Mais mon plus beau cadeau, je l’avais dans les bras.
Parce que depuis des années et jusqu’à l’année dernière encore cette journée était douce amère pour moi me rappelant chaque fois le manque dans mon cœur.
Cette année, cette fête n’aura été que douceur et sérénité…

Bonne fête à toutes les mamans du monde !

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3 mois avec elle

3 mois parmi nous mon petit bébé bonheur !

Tu nous souris énormément, de toutes tes gencives !
Tu fais beaucoup beaucoup de « areuh » et tu racontes de vraies histoires, on voit bien que ça ne veut pas toujours dire la même chose : parfois tu te plains, parfois tu nous appelles, parfois tu papotes…
Tu as ri plusieurs fois (alors ça, c’est puissant ! J’ai eu les larmes aux yeux la première fois…)
Tu découvres tes mains que tu arrives de mieux en mieux à amener à ta bouche et dont tu te sers pour te frotter les yeux et le nez quand tu es fatiguée et tes pieds .
Tu découvres les jouets qui t’entourent mais tu ne tends pas encore les mains pour les attraper.
Tu tiens de mieux en mieux ta tête. Tu essaies de te redresser quand tu n’as pas envie d’être allongée.
Tu commences à savoir te faire comprendre : je sais quand tu es fatiguée et que tu demandes à aller au lit, je sais quand tu n’arrives pas à faire dodo et que tu as besoin d’aide…
Tu baves des litres et des litres !

Le gaviscon nous a sauvés, tu fais de meilleures siestes la journée, tu es plus sereine, tu ne te réveilles plus en hurlant 10 min après avoir été posée.
S’il a fallu deux semaines pour que tu t’y fasses (ça a bien perturbé ton transit au début…) je suis contente de ne pas avoir abandonné trop rapidement et d’avoir laissé le temps à ton petit corps de s’habituer.

Mensurations :

A 2 mois              59,5cm 5kgs120 et 41cm de périmètre crânien
A 3 mois              61cm 5kgs750 et 42cm de périmètre crânien

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Je ne veux pas la laisser…

Ces derniers temps, je suis préoccupée, soucieuse, un peu angoissée même et j’ai souvent du mal à trouver le sommeil… La reprise du travail se profile et elle amène avec elle son lot d’inquiétudes :

Je me demande si je vais pouvoir continuer à allaiter ma petite paupiette. J’ai peur qu’elle confonde sein et tétine et qu’elle refuse le sein par la suite, j’ai peur que ma production de lait diminue… Elle est encore si petite et tout se passe tellement bien, je n’ai pas envie d’arrêter maintenant !

Je me demande si avec nos deux boulots à horaires atypiques nous allons réussir à s’organiser… J’espère que ce ne sera pas une trop grosse galère… Je pense qu’il nous faudra prendre une deuxième voiture.

Par dessus tout j’espère que tout se passera bien avec la nounou. Celle que nous avons choisi a l’air très gentille et arrangeante, elle a l’air d’avoir l’habitude et elle a déjà gardé des tous petits, mais dans un coin de ma tête il y a toujours un doute… On ne sait jamais ce qu’il se passe une fois la porte close…

Bref je cogite pas mal… Je me dis que la société fonctionne quand même bizarrement… Pour faire vivre son enfant et le mettre à l’abri du besoin, il faut en contrepartie le confier à quelqu’un et rater quelques grandes étapes… Je repense à un épisode de « Rendez-vous en Terre inconnue » où une femme Gorane s’étonnait de ça. Elle demandait à Sylvie Testud pourquoi on ne mettait pas nos enfants sur notre dos pour aller travailler… Franchement, si je pouvais c’est ce que je ferais !

Dire qu’avant d’être enceinte je disais que je ne voulais pas m’oublier pour mon bébé… Qu’avoir un enfant ça ne m’empêcherait pas d’aller chez l’esthéticienne ou le coiffeur. Et maintenant elle est là et même si ça ne va pas jusque le fait de la faire passer avant tout (j’arrive tout de même à faire ce que j’ai à faire et ça ne me dérange pas de l’emmener quasiment partout) elle a quand même apporté quelques changements à nos vies (j’essaie de respecter ses siestes par exemple et de repousser ce que j’ai à faire en fonction d’elle, si ce n’est pas urgent bien sur…). Et en fait ça ne me dérange même pas ! C’est tellement naturel !

Alors je sais bien que tout le monde ou presque passe par cette étape de reprise, que dans la majorité des cas tout se passe bien, que ça va me faire du bien de retrouver mon travail, que ça va faire du bien à la paupiette de rencontrer d’autres personnes, d’être au contact d’autres enfants, qu’on va trouver notre rythme… Mais voilà, je ne me doutais pas avant que ce serait si difficile de la laisser…

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Le lit de mon bébé

 

Dans cet article, Ragnagna lançait un tag original sur l’état du lit des bébés, révélateur de notre personnalité… Et c’est vrai qu’en regardant le lit de ma paupiette (qui n’est pas son lit définitif… Elle dort dans un lit parapluie depuis la naissance puisqu’on lui a fait fabriquer un lit sculpté en bois local mais qu’il n’est pas encore terminé… Oui, elle va avoir 3 mois bientôt… Bref!) qui est en bordel, on voit tout de suite que je suis une grande maniaque… La preuve :

dodo

 

J’ai eu envie de participer parce que c’était original, et comme je suis curieuse de savoir comment c’est chez toi, je tag :
Lucette
Kaellie
Mon Joli Coeur

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Mes indispensables pour l’allaitement

Mes indispensables pour l’allaitement ont évolué au fil du temps.
En effet, j’avais une première liste pendant la grossesse, qui s’est vue modifiée après la naissance et qui n’est plus la même maintenant que mon allaitement est bien mis en place.
Petit à petit, la liste s’est raccourcie !
Bien sur cette liste est valable pour moi, et vos indispensables ne seront pas nécessairement les mêmes que les miens…

- Des soutiens-gorges d’allaitement : indispensables !

J’en ai acheté deux, de type brassière pour pouvoir s’adapter aux fluctuations de volume de la poitrine au cours de l’allaitement.

Ils m’ont servi en fin de grossesse, juste après l’accouchement et encore maintenant, de vrais indispensables donc !

- Des coussinets d’allaitement : indispensables !

Je les ai pris lavables, ce qui m’évite de devoir en acheter (et donc en jeter) plein ! En prime, je ne risque pas de me retrouver en rade un jour… J’en ai acheté 4 et j’arrive à tourner facilement avec, même si je pense qu’en avoir un peu plus ne serait pas du luxe !
J’ai choisi ceux des Tendances d’Emma, ils sont très bien.
Ils ne m’ont pas servi les premiers jours mais depuis la montée de lait je ne pourrais pas m’en passer…

- De la crème anti-crevasses : indispensable dans un premier temps

J’en voulais à la lanoline pure type purelan ou lansinoh mais finalement en pharmacie nous n’avions trouvé dans un premier temps que celle de la marque Avent (elle contient du BHT qui est un antioxydant synthétique controversé…). Je l’ai principalement utilisée avant la naissance de la paupiette et j’ai trouvé la lansinoh ensuite, dont la composition est plus propre.
Elle m’a servi en tout début. Je n’ai jamais eu de crevasse et je pense que c’est grâce à cette crème, j’en mettais en prévention. J’ai arrêté d’en mettre au bout de deux semaines environ, quand j’ai senti que je pouvais m’en passer.

- Un coussin d’allaitement : indispensable dans un premier temps

Très agréable pendant la grossesse pour aider à trouver sa position de dodo ou soulager le mal de dos, il a été très utile au début de l’allaitement pour m’aider à positionner bébé. Au bout de quelques temps et avec l’habitude j’ai commencé à m’en passer et finalement maintenant je me sens plus à l’aise sans ! Par contre il me sert encore en transat d’appoint pour poser bébé.

 

- Tire-lait : indispensable dans un second temps

J’ai commencé à tirer pour avoir du lait dans le congélateur, comme ça si je dois m’absenter longtemps, il y a de quoi nourrir ma fille. Je fais des réserves en vue de la reprise du travail aussi, ainsi je pourrai continuer à donner mon lait plus longtemps. Pour l’instant j’utilise un tire-lait loué en pharmacie (un tank!) il fait le taf, il est double pompe, en 10min c’est bouclé ! Par contre il est énorme ! J’envisage d’acheter le natural comfort de Bébéconfort qui permet de tirer son lait discrètement tout en faisant autre chose, ce qui sera très pratique pour tirer au boulot.

- Des vêtements d’allaitement : pas indispensables

La seule catégorie de vêtements qui est quand même plus pratique quand elle est prévue pour l’allaitement, c’est les robes ! Pour le reste c’est vraiment pas indispensable… Je baisse les bustiers, je remonte les T-shirts et je déboutonne les chemisiers et ça fonctionne très bien comme ça ! Pour les T-shirts à remonter, deux remarques : déjà il ne faut pas être complexée par le petit ventre flasque qu’on a gardé et les T-shirts près du corps se remontent mieux que les larges (j’ai galéré toute une journée avec un t-shirt large, étant de sortie je pensais que ce serait plus pratique, que je serais plus à l’aise, erreur !

- Des coquilles d’allaitement : pas indispensables

Elles ont 3 fonctions :
Elles ont tendance à stimuler la montée de lait et peuvent donc aider à ce qu’elle se mette en place rapidement. Elles permettent d’éviter le contact des tissus avec les bouts de sein et soulagent en cas de crevasse. Elles permettent de recueillir le surplus de lait.
Je ne les avais pas acheté d’emblée, je voulais voir si ça allait me manquer ou pas et finalement je n’en ai pas acheté du tout !

- Des bouts de sein en silicone : pas indispensables

Ils permettent d’avoir un bout de sein pré-formé, ce qui peut aider le bébé qui a du mal à attraper le sein. Ils atténuent aussi la sensation de succion, ce qui est utile en cas de crevasse ou quand la sensation est difficilement supportable pour la maman.
Je n’en avais pas acheté à l’avance non plus, je me suis dit qu’en cas de besoin il serait toujours temps de missionner le papa. Pour le coup, j’ai bien fait : je n’en ai pas eu besoin !

- Des compresses mammaires : pas indispensables 

Ce sont de petites poches contenant un gel. Elles peuvent être utilisées chaudes ou froides pour soulager les seins lors des montées laiteuses.
En ce qui me concerne, malgré les seins parfois très tendus, je n’en ai que peu souffert et je n’ai pas eu besoin de mettre du chaud ou du froid dessus. Si ça avait été le cas, je n’aurais pas utilisé ce genre d’objet, j’aurais fait avec les moyens du bord : petits pois surgelés dans un gant de toilette pour le froid, douches ou technique du verre d’eau chaude pour le chaud (évidemment).

 Voilà, c’était mes indispensables, quels ont été les tiens ?

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2 mois avec elle

Deux mois de bonheur avec elle, le temps passe tellement vite… Ce mois a été bien plus compliqué que le premier, la pauvre a enchaîné les soucis… Mais ça a aussi été le mois des premiers vrais sourires volontaires et des premières vocalises.

Concernant bébé :

Ça a commencé dans la douleur avec le pic de croissance des 3 semaines (qu’elle a fait à 4 semaines et demi…) puis des 6 semaines… J’en parle , ça a été éprouvant !
Ça a continué dans la culpabilité puisqu’elle a eu son premier rhume (une sombre histoire de clim’ déréglée) et que forcément avoir un rhume si petit c’était forcément ma faute, je n’avais pas su bien la protéger ! (Je te rassure personne ne m’a dit ça, juste la voix dans ma tête…) Elle n’avait pas de fièvre et ça ne l’empêchait ni de boire, ni de dormir alors je me contentais de lui laver le nez puis de la moucher au début et puis au bout d’une semaine j’ai quand même pris rendez-vous chez le médecin puisque ça n’allait pas mieux (et qu’elle commençait à moins bien dormir…) : du pivalone, du doliprane, du coquelusedal et 5 jours plus tard enfin on sortait du tunnel !
Comme si ça ne suffisait pas, elle a aussi une petite mammite qui, de temps en temps, la fait un peu souffrir et enfin pour couronner le tout, ce reflux qui est venu se surajouter ! La pauvre, elle cumule !
(On soupçonne aussi ses dents de commencer à la travailler depuis quelques jours… Faut voir comme elle mord ses poings quand elle arrive à les mettre dans sa bouche…)
Heureusement, il y a eu des choses positives, notamment au niveau de l’éveil. Elle s’intéresse de plus en plus à ce qui l’entoure : son mobile, ses petites veilleuses (qui l’aident vachement bien à s’endormir !). Depuis quelques temps, elle nous sourit de plus en plus et depuis une petite semaine, j’arrive à en avoir presque à chaque fois que j’en veux et ça, c’est top ! Bon par contre son papa n’en a pas encore eu beaucoup mais avec ses horaires on ne peut pas dire qu’il soit présent aux moments où elle est le plus disposée… Ça le chagrine un peu, mais nous savons que ça va venir.
Elle fait aussi de petits « euh » d’abord c’était après les pleurs, on avait l’impression qu’elle se plaignait, qu’elle nous racontait ce qui la faisait pleurer et puis maintenant c’est aussi quand elle est calme et qu’elle sourit.
Pour les tétées, je lui fais confiance et suit son rythme qui n’en est pas vraiment un ! Elle tête toujours 5 à 6 fois par 24h mais ce n’est jamais forcément aux mêmes horaires… En fait elle va avoir des horaires fixes pendant 4-5 jours et quand on croit que c’est établi, ça se décale. Difficile de prévoir des rendez-vous du coup… Heureusement pour l’instant j’ai eu du bol, ça s’est bien goupillé !

Mensurations :

A 1 mois              56,5cm 4kgs420 et 39,5cm de périmètre crânien
A 2 mois              59,5cm 5kgs120 et 41cm de périmètre crânien

(Le 1 mois est rangé, elle remplit bien le 3 mois, le 6 mois est sorti mais est encore un peu grand)

Concernant maman :

J’ai été beaucoup plus fatiguée ce mois ci et parfois même un peu déprimée. Je pense que quelque part cela allait de paire… Le mois n’a pas vraiment été de tout repos, mes parents n’étaient plus là, mon homme avait repris le travail… Forcément le tout ensemble n’était pas évident à gérer !
J’ai repris une contraception et je commence tout juste la rééducation du périnée, affaire à suivre !
J’ai encore quelques kilos de plus au compteur par rapport à avant la grossesse mais franchement ils ne me gênent pas (d’ailleurs je ne me suis pas pesée depuis longtemps, je ne sais même pas à quel poids je suis) puisque je remets la plupart de mes vêtements d’avant et que de toutes façons j’étais en sous-poids avant la grossesse… Il y a juste ce petit ventre que j’aimerais perdre mais je pense que c’est principalement de la peau distendue donc il n’y pas pas grand chose à y faire !

Concernant la vie de famille :

Le papa a été moins présent à cause de sa reprise du travail, il fait beaucoup d’heures et est pas mal fatigué alors il est moins dispo pour sa fille, forcément… Heureusement j’arrive très bien à l’apaiser maintenant. D’ailleurs quand elle pleure le soir c’est moi qui arrive à l’endormir.
Nous faisons toujours facilement des sorties avec elle et elle est toujours aussi souple qu’au début. Ça fait rager un peu les amis, à croire qu’ils aimeraient qu’on galère (non mais sans blague c’est pas très sympa !)

Voilà pour nous, nous sommes partis dans le 3ème mois !

 

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Petits carnets

Aujourd’hui, j’ai démarré un cahier dans lequel j’essaierai d’écrire chaque jour pour décrire en quelques mots les journées de ma paupiette.
Une manière de garder une trace mais aussi, et c’est le but premier, de pouvoir quand quelque chose ne va pas savoir depuis quand cela dure et comment cela évolue…

Ce qui m’a poussé à le faire est que depuis quelques jours le comportement de ma fille a changé. Elle s’est mise à régurgiter de plus en plus, parfois au moment des rots (m’aspergeant copieusement), parfois dans son lit cinq minutes après s’être endormie (ce qui bien sur la fait se réveiller en pleurant), elle salive beaucoup et fait des bulles, elle qui buvait aux deux seins à chaque fois refuse maintenant le deuxième en se raidissant et en pleurant, et elle ne dort plus la journée, malgré une fatigue évidente, alors qu’elle faisait de belles siestes l’après midi.
Nous voyons le médecin demain pour sa visite du deuxième mois, je pense à un RGO…

Je sais que ça ne fait que quelques jours mais je ne saurais pas dire précisément depuis quand… Surtout que c’est venu progressivement… Et là, je me dis que si j’avais écrit, j’aurais pu savoir.

A l’avenir, je saurai :)

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Et si ?

Il y a quelques jours, j’ai eu mon contrôle technique rendez-vous post-natal (ce rendez-vous qui sert à faire le point sur l’accouchement et les suites). J’y ai appris que j’avais bien cicatrisé (moi je trouve que quand même y’a un endroit bof) et que mon périnée avait bien morflé et nécessiterait quelques séances de rééducation. Et puis on a fait le point sur la contraception.

A la sortie de maternité, la sage-femme m’a prescrit une pilule microprogestative.

Bon… Je ne l’ai pas prise.

Je suis allée la chercher ça oui, et je l’ai posée sur ma table de chevet. J’ai même plusieurs fois demandé l’avis de mon mari « tu crois que je devrais la prendre ? » et finalement je n’y ai pas touché.

Alors, dans l’absolu je ne veux pas rester sans contraception, mais j’en ai un peu ras le bol des hormones. Parce que les 4 ans de PMA ont été synonymes de traitements hormonaux. Parce qu’avant ça j’avais pris pendant près de 10 ans la pilule. Parce que même si « ça n’a pas d’influence après l’arrêt, ça ne détraque pas » (parait il) ça a quand même une influence à court terme sur les humeurs, la libido, l’appétit (et donc le poids)…

J’ai jeté mon dévolu sur un stérilet au cuivre. Mais voilà, avant de le poser il fallait s’assurer que je n’étais pas enceinte… Je suis donc repartie avec une ordonnance pour une prise de sang et la fameuse petite musique du « et si ? » dont les paroles n’étaient bien sur plus vraiment les mêmes qu’avant… Cette petite musique qui, je m’en suis aperçue, résonnait aussi dans la tête de mon mari. Il m’a dit « Et si tu es enceinte ? Tu serais contente ? »

Pour la première fois, ma réponse a été « Oui mais… »

Bien sur que oui je serais contente. Un petit miracle comme ça, sous la couette, sans avoir à repasser par des traitements à gogo, une anesthésie générale, des espoirs déçus, ce serait merveilleux. En plus, nous savons que nous en voulons plusieurs, donc tôt ou tard on réessayera, il serait accueilli avec autant de joie que sa sœur.
Mais… Mais voilà, j’ai un bébé d’à peine deux mois dont je ne pourrais pas profiter autant si je suis enceinte et puis inversement, j’ai un bébé d’à peine deux mois et ça ne me permettra pas de profiter autant de ma grossesse que s’il était un peu plus grand. En prime ça voudrait dire être longtemps sans revenu, et ne pas pouvoir préparer l’arrivée de ce nouveau bébé comme je le voudrais.

Alors voilà, la prise de sang est revenue négative (évidemment), j’étais donc déçoulagée (déçue et soulagée, tu suis ?). Je suis allée me faire poser le stérilet et la musique s’est arrêtée…

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Les pics de croissance

Ou comment ton bébé se métamorphose !

Les pics de croissance, je savais que ça existait. Je savais en gros qu’il y en avait plusieurs, vers 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois, que ce jour là et pour 48-72h le bébé se mettait à téter beaucoup pour adapter la production de lait à ses besoins et que ça pouvait être dur…

Bel euphémisme !

J’ai un bébé qui dort très bien et qui tête peu. 6 tétées par jour maximum, plus souvent 5 et ce depuis la naissance quasiment. Ça m’a inquiétée au début mais en voyant qu’elle prenait bien du poids, je me suis détendue. Finalement je me suis habituée à ce rythme, très confortable pour moi.

Et puis, il y a eu le pic de croissance.

Un jour, mon bébé a tété à 9h, puis à 12h puis à 14h puis à 16h puis toutes les heures… jusqu’à 2h du matin ! Le tout, sans dormir entre chaque… Le tout en hurlant quasi non stop ! Elle était très tendue, cherchait le sein, et au fil des tétées elle s’énervait de plus en plus dessus. Normal, puisque mes seins n’étaient pas habitués à produire pour autant de tétées.
Exténuée, elle a fini par tomber de sommeil à 2h donc…
Exténuée, j’ai fini par fondre en larmes très peu de temps avant qu’elle ne dorme…

Je savais que c’était normal, je savais que ça existait, mais je n’imaginais pas que ça puisse être aussi éprouvant. Entendre son bébé hurler, sans que rien ne semble pouvoir l’apaiser, avoir les seins tous flasques qui semblent si vides…
Je savais qu’il suffisait d’attendre que la production suive et qu’en quelques jours maximum ça irait mieux. Dès le lendemain d’ailleurs mes seins étaient gonflés à bloc et le rythme des tétées est revenu à la normale.

Malgré tout, la fatigue aidant, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si quelque chose ne clochait pas… J’ai pensé aux femmes qui n’en avaient jamais entendu parlé et je me suis demandé comment elles arrivaient à garder le cap…

Pour en savoir plus sur les pics de croissance :
Lactissima
Le cordon lacté

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